Ce matin, le Conseil de sécurité poursuit sa séance d’hier sur l’Ukraine. Les délégations de la Pologne, de l’Union européenne, de l’Allemagne et de la Hongrie sont les derniers orateurs.
En cours au Siège de l'ONU
Fédération de Russie
Appuyée par plusieurs délégations, la Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix a estimé, cet après-midi devant le Conseil de sécurité, que l’intensification des efforts visant à ramener les parties à la table des négociations offre une lueur d’espoir en vue de progrès vers un cessez-le-feu et un règlement pacifique en Ukraine, malgré les attaques de la Fédération de Russie contre son territoire. Les pertes civiles ont en effet augmenté de 50% depuis février en Ukraine, ont noté plusieurs délégations.
La déclaration suivante a été communiquée, aujourd’hui, par le Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:
Réunis ce matin à la demande de l’Ukraine, quatre jours après la frappe menée par la Fédération de Russie contre la ville densément peuplée de Kryvyi Rih, la plus meurtrière touchant des enfants depuis le début du conflit en février 2022, les membres du Conseil de sécurité ont quasi-unanimement condamné cette nouvelle attaque russe contre des civils, certains, dont les États-Unis, avertissant que de tels agissements mettent en péril les pourparlers de paix engagés avec les deux parties.
La déclaration suivante a été communiquée, aujourd’hui, par le Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:
Si elle a salué l’annonce d’un cessez-le-feu pour la protection des infrastructures énergétiques en Ukraine, ainsi que les négociations en cours pour garantir la sécurité maritime en mer Noire, la Secrétaire générale adjointe aux affaires humanitaires a noté, ce matin au Conseil de sécurité, que pas un jour ne s’était écoulé depuis le 1er mars sans qu’une attaque ne soit commise par la Fédération de Russie contre des civils en Ukraine.
Trois ans après le début de la guerre en Ukraine, la Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix, Mme Rosemary DiCarlo, et de nombreuses délégations, en particulier européennes, dont la plupart étaient représentées à un niveau ministériel, ont appelé aujourd’hui, devant le Conseil de sécurité, à une paix globale, juste et durable en Ukraine, dans la respect de la souveraineté de ce pays, peu de temps après l’adoption d’une résolution par le Conseil présentée par les États-Unis.
Le Conseil de sécurité a adopté une résolution proposée par les États-Unis après avoir rejeté cinq propositions d’amendements, présentés soit par les pays européens du Conseil (Danemark, France, Grèce, Royaume-Uni et Slovénie), soit par la Fédération de Russie, soit par les États-Unis.
Trois ans, jour pour jour, après le déclenchement du conflit en Ukraine, l’Assemblée générale a adopté deux résolutions –dont une qui a été amendée- appelant à la paix en Ukraine, l’une présentée par la Vice-Ministre ukrainienne des affaires étrangères et l’autre par les États-Unis. Les États Membres ont tranché « à la Salomon » en octroyant 93 votes en faveur de chacun des textes, alors que de nombreuses délégations ont affirmé « rien sur l’Ukraine sans l’Ukraine ».
La déclaration suivante a été faite, aujourd’hui, par le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres: