L’impatience face à la situation « apocalyptique » dans la bande de Gaza où le « carnage » perdure et le risque d’une expansion régionale du conflit ont marqué la reprise cet après-midi, de la dixième session extraordinaire d’urgence de l’Assemblée générale consacrée aux mesures illégales prises par les autorités israéliennes à Jérusalem-Est occupée ainsi que dans le reste du Territoire palestinien occupé.
En cours au Siège de l'ONU
Moyen-Orient
La situation en Syrie, qui fait chaque mois l’objet de deux séances distinctes au Conseil de sécurité, a donné lieu cet après-midi à une réunion d’urgence tumultueuse, après les récents développements survenus ce week-end dans le nord-est du pays, où la ville d’Alep, la deuxième plus importante du pays, a été reprise par une coalition regroupant l’organisation terroriste Hay’at Tahrir el-Cham ou Organisation de libération du Levant (HTS) et des groupes d’opposition armés, dont l’Armée nationale syrienne.
Cette année, la célébration de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien est « particulièrement douloureuse », les objectifs fondamentaux de vie dans la dignité et de justice pour les Palestiniens, notamment leur droit à l’autodétermination, paraissant « plus éloignés que jamais ». C’est en ces termes que la Vice-Secrétaire générale de l’ONU, Mme Amina J. Mohammed, qui s’exprimait au nom du Secrétaire général, a marqué la commémoration annuelle de cette Journée, observée le 29 novembre, mais que le Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien a choisi de marquer ce matin.
La séance mensuelle que le Conseil de sécurité consacre à la « situation de Palestine » a été aujourd’hui marquée par de vifs débats.
La déclaration suivante a été communiquée, aujourd’hui, par le Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:
Les répercussions pour les civils du conflit à Gaza et au Liban, l’insécurité et la corruption du « régime Assad » qui minent leur pays de l’intérieur, et la situation humanitaire dramatique découlant d’un conflit qui dure depuis près de 15 ans ont été au cœur de la séance d’information mensuelle sur la Syrie qu’a tenue, ce matin, le Conseil de sécurité.
Un nouveau projet de résolution concernant la guerre à Gaza –le douzième depuis les attentats du 7 octobre 2023– a échoué aujourd’hui devant le Conseil de sécurité, du fait, cette fois encore, d’un veto des États-Unis.
Cet après-midi, le Conseil de sécurité a terminé son débat, entamé hier, sur la situation au Moyen-Orient. Dans le droit fil des interventions de la veille, les délégations invitées à participer à la discussion en vertu de l’article 37 du Règlement intérieur provisoire du Conseil de sécurité ont lancé un appel à l’action pour mettre fin à la guerre qui ravage actuellement la bande de Gaza. « Sans action décisive du Conseil, la crise ne fera que s’aggraver », a mis en garde la Türkiye.
« Il n’est jamais trop tard pour la paix », a lancé M. David Lammy, Secrétaire d’État aux affaires étrangères, au Commonwealth et au développement du Royaume-Uni, qui présidait ce matin une séance du Conseil de sécurité axée sur les moyens de mettre fin à la guerre au Moyen-Orient.
La cinquième session de la Conférence sur la création au Moyen-Orient d’une zone exempte d’armes nucléaires et d’autres armes de destruction massive (ZEANMO) s’est ouverte, ce matin, au Siège des Nations Unies, à New York.