« Investir dans le développement aujourd’hui, c’est investir dans un avenir plus pacifique », a déclaré ce matin le Secrétaire général de l’ONU au cours d’un débat public de haut niveau sur les liens entre la pauvreté, le sous-développement et les conflits, examinés sous l’angle du maintien de la paix et de la sécurité internationales. Près de 90 délégations s’étaient inscrites pour participer à cette réunion que présidait le Ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale de Guyana.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
À l’occasion du vingtième anniversaire du dispositif de consolidation de la paix des Nations Unies, la Commission de consolidation de la paix (CCP) s’est réunie cet après-midi pour examiner la contribution de cet organe à l’élaboration de stratégies adaptées aux pays concernés par cette transition, et pilotées par eux, avec l’aide des bailleurs de fonds internationaux.
Le Ministre des affaires étrangères, du commerce international et du culte de l’Argentine, l’une des deux parties au conflit de souveraineté sur les Îles Falkland (Malvinas)*, est venu accompagné d’une large représentation institutionnelle ce matin pour défendre la position de longue date de Buenos Aires sur cette question de colonisation qui « transcende les gouvernements ».
Ce matin, les appels ont été nombreux au Conseil de sécurité afin que l’affrontement en cours entre Israël et l’Iran n’affecte pas la transition politique en Syrie. Les risques d’une escalade accrue pourraient en effet de compromettre les progrès fragiles en Syrie, a déclaré l’Envoyée spéciale adjointe du Secrétaire général pour la Syrie, Mme Najat Rochdi, qui a salué certains développements positifs, dont les mesures prises par les autorités syriennes pour apaiser les tensions confessionnelles. De nombreuses délégations ont par ailleurs condamné les incursions répétées d’Israël en Syrie.
« Nous ne renoncerons jamais au principe de l’autodétermination des peuples. Nous ne l’abandonnerons jamais. Nous le défendrons toujours. » C’est en ces termes que le Chef du Gouvernement de Gibraltar a revendiqué, ce matin devant le Comité spécial de la décolonisation, l’exercice de ce droit, rappelant que le choix des Gibraltariens est de rester à 100% britanniques.
Le Comité spécial chargé d’étudier la situation en ce qui concerne l’application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux a entamé, aujourd’hui, la deuxième semaine de sa session de fond annuelle en entendant les avis de plusieurs dizaines de pétitionnaires, les uns favorables à l’indépendance de l’île de Porto Rico, les autres plaidant pour le statut d’État fédéré des États-Unis, voire pour la libre association ou encore la réunification avec l’Espagne.
Ce fut un jour spécial aujourd’hui à l’Assemblée générale des Nations Unies qui a proclamé deux journées internationales. L’une, le 27 juin, pour sensibiliser sur les personnes sourdaveugles; l’autre, le 4 décembre, promue comme « Journée internationale contre les mesures coercitives unilatérales », des mesures qui « tuent comme des balles », selon le Nicaragua.
« Nous sommes tous ici parce que nous savons que l’océan est notre source de vie et qu’il ne suffit pas de protéger l’océan uniquement à l’intérieur de nos frontières nationales ». C’est en ces termes que la Directrice générale de l’Union internationale pour la conservation de la nature et de ses ressources (UICN) a planté le décor de la dixième et dernière table ronde de la Conférence sur l’océan qui s’achève aujourd’hui à Nice, en France.
Après cinq jours de délibérations sous le soleil radieux de Nice, et en bordure de son port de plaisance aménagé pour la circonstance, la troisième Conférence des Nations Unies sur l’océan (UNOC3) a conclu ses travaux par l’adoption par consensus de sa déclaration politique, intitulée « Notre océan, notre avenir: unis pour une action urgente », qui consacre une gouvernance multilatérale de l’océan.
En ouvrant, ce matin, la neuvième table ronde de la Conférence sur l’océan, qui s’achève aujourd’hui à Nice, l’un de ses Coprésidents, le Vice-Ministre de la politique maritime de la République de Corée, a prévenu que le thème retenu pour cette discussion allait « bien au-delà de la simple valeur de l’alimentation issue de l’océan ».