Entrée dans la seconde semaine de sa soixante-neuvième session, la Commission de la condition de la femme a tenu, cet après-midi, deux dialogues interactifs dans le cadre de sa réflexion sur l’égalité des genres. Le premier avait pour thème « développement inclusif, prospérité partagée et travail décent », le second portait sur l’élimination de la pauvreté, la protection sociale et les services sociaux.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil économique et social
La Commission de la condition de la femme a conclu la première semaine de sa soixante-neuvième session en organisant, cet après-midi, un dialogue interactif entre un panel de cinq représentants de la nouvelle génération de dirigeants pour l’égalité des genres, des militantes de la société civile et de nombreuses déléguées de la jeunesse.
À l’occasion d’un dialogue interactif de haut niveau, organisé ce matin par la Commission de la condition de la femme, des appels convergents ont résonné en faveur d’une revitalisation de cet organe onusien, principale instance intergouvernementale dédiée exclusivement à la promotion de l’égalité des genres et de l’autonomisation des femmes, afin que ses travaux concourent à accélérer la mise en œuvre du Programme d’action de Beijing, adopté il y a 30 ans mais en perte de vitesse.
Après deux jours d’échanges particulièrement riches, le Forum pour la coopération en matière de développement a achevé ses travaux sur des appels à « se battre » pour sauver cette coopération, celle-ci étant désormais attaquée de toutes parts. Les orateurs des deux tables rondes de la matinée ont notamment déploré la baisse alarmante de l’aide publique au développement (APD) et les graves conséquences qui en découleront.
Comme la veille, la Commission de la condition de la femme a tenu, ce matin, un débat ministériel sur l’égalité des genres et l’autonomisation des femmes et des filles, l’occasion pour les intervenants de présenter les mécanismes, législations et partenariats mis en place au niveau national pour traduire dans les faits le Programme d’action de Beijing, 30 ans après son adoption, et ainsi contribuer à la réalisation des objectifs de développement durable (ODD).
Le Conseil économique et social (ECOSOC) a, ce matin, entamé son Forum pour la coopération en matière de développement, qui intervient à un moment crucial. En effet, près de 600 millions de personnes seront confrontées à l’extrême pauvreté d’ici à 2030 et les pays en développement à des déficits annuels de financement des objectifs de développement durable (ODD) pouvant atteindre 4 000 milliards de dollars.
Au deuxième jour de sa soixante-neuvième session, la Commission de la condition de la femme a tenu, ce matin, un débat ministériel sur le thème « mécanismes nationaux pour l’égalité des genres et l’avancement des femmes et des filles: renouveler l’engagement de mettre en œuvre le Programme d’action de Beijing, mobiliser les ressources à cet effet et accélérer cette mise en œuvre, en vue également de contribuer à la réalisation des objectifs de développement durable ».
La Commission de la condition de la femme a donné, aujourd’hui, le coup d’envoi de sa soixante-neuvième session en adoptant une déclaration politique qui réaffirme l’engagement pris voilà 30 ans lors de l’adoption à l’unanimité de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing.
On trouvera, ci-après, le texte de l’allocution du Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, prononcée à l’occasion de l’ouverture de la soixante-neuvième session de la Commission de la condition de la femme, à New York, aujourd’hui:
La Commission du développement social a clos, cet après-midi, sa soixantième-troisième session dont le thème était « Renforcer la solidarité, l’inclusion sociale et la cohésion sociale pour accélérer la réalisation des engagements pris dans la Déclaration de Copenhague sur le développement social et le Programme d’action du Sommet mondial pour le développement social ainsi que la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030 ».